On a tous une histoire – Geneviève nous raconte la sienne
Geneviève St-Onge : Infirmière autorisée, Hôpital général d’Ottawa
Occuper un emploi où les gestes que je pose font une réelle différence dans la vie des gens, c’était mon rêve de petite fille. Aujourd’hui, c’est ma réalité!
Je m’appelle Geneviève St-Onge, j’ai 31 ans et j’ai toujours rêvé d’être infirmière, comme ma mère, ou d’être paramédic. J’occupe maintenant cet emploi de rêve. Je suis infirmière autorisée à l’Hôpital d’Ottawa où je travaille sur le plancher multiservices. Avec l’aide de mon équipe, j’accompagne les personnes qui ont besoin de soins reliés à la chirurgie générale et plastique, à l’urologie (oncologie) et à la gynécologie (oncologie). Qu’ils aient reçus des services sur notre plancher ou qu’ils arrivent des soins intensifs, j’ai la chance de les aider tout au long de leur réadaptation.
J’effectue un travail très valorisant. Chaque action que mon équipe et moi posons est importante. Qu’elle semble minime ou énorme, elle fait une différence dans la vie des personnes que nous assistons. Si j’ai ce pouvoir d’aider des gens à progresser aujourd’hui, c’est entre autres grâce à ma passion pour le domaine de la santé, à ma mère et à La Cité. Elles ont, chacune à leur tour, influencé mon parcours académique.
Lorsque j’avais 20 ans, j’étais préposée au soutien personnel au Centre d’accueil Roger-Séguin de Clarence Creek. Je faisais un travail qui me plaisait, dans le domaine qui m’interpellait. Malgré cela, je sentais qu’il me manquait quelque chose. J’avais besoin de me perfectionner pour aider encore plus de gens. Je n’avais pas vraiment envisagé poursuivre mes études au postsecondaire, mais j’étais consciente que je devais le faire si je voulais combler ce vide qui grandissait en moi.
Ayant grandi dans les bras d’une mère infirmière, je connaissais très bien la réalité et les sacrifices reliés à ce choix de carrière. J’étais tout de même prête à tout pour atteindre mon but. J’ai choisi d’étudier à La Cité parce que je voulais étudier dans un collège reconnu et surtout, en français! De plus, je pouvais m’y rendre à pied ou à vélo. J’ai d’abord complété le programme de Présciences de la santé avant de m’inscrire au programme de Soins infirmiers auxiliaires.
La connexion que j’ai eue avec mes professeurs. L’accès à des gens du domaine de la santé qui m’ont parlé de leur expérience. La bourse d’études que j’ai obtenue pour souligner l’excellence de mon dossier académique. La formation que j’ai reçue et qui misait sur un apprentissage autant pratique que théorique. Le premier stage que j’ai fait à l’Hôpital Montfort à peine quelques semaines après mon entrée ainsi que tous les autres. Ce sont toutes des expériences mémorables et qui m’ont permis de confirmer ce que je savais déjà : que le domaine de la santé était fait pour moi!
Ce que je ne savais pas, c’est que j’avais tout pour aller encore plus loin! Encore aujourd’hui, je remercie ma professeure de stage, Judith Makana. Elle a reconnu mon potentiel et m’a encouragée à poursuivre mes études au niveau universitaire. Elle a cru en moi et ça m’a motivée à compléter mon baccalauréat en soins infirmiers à l’Université d’Ottawa tout en travaillant comme infirmière auxiliaire autorisée.
J’exerce maintenant une profession que j’adore et je suis fière de ce que j’ai accompli. Je travaille dans un domaine rempli de défis et en constante évolution, surtout en temps de pandémie! Et, avec l’aide de mes collègues de travail, je fais une différence dans la vie des gens. J’encourage les étudiants en santé à maximiser leur plein potentiel parce qu’eux aussi joueront un rôle important dans la vie des personnes qu’ils accompagneront. Grâce à ma passion pour le domaine de la santé, à ma mère et à La Cité je suis à ma place et songe à mon prochain défi… former d’autres mordus de la santé!