On a tous une histoire – Annick nous raconte la sienne
Ouvrir ses horizons grâce au programme de TSP
Aussi loin que je me rappelle, j’ai toujours voulu devenir policière. J’ai donc sauté sur l’occasion de faire partie de l’une des premières cohortes de Techniques des services policiers (TSP) de La Cité. Je me rappelle entre autres de ma toute première visite lors d’un événement Portes ouvertes; le campus m’avait fortement impressionné.
Arrivant d’un cégep où la majorité des étudiants provenaient de la même région, j’ai trouvé particulièrement enrichissant de découvrir un milieu où les étudiants provenaient d’un peu partout au Canada.
Le changement social d’abord
Avant même la fin de mon programme, je savais que je voulais faire partie de la solution et que j’allais ajouter des cordes à mon arc en matière de prévention et d’intervention.
C’est ainsi que, de fil en aiguille et après un stage auprès du Centre d’intervention et de prévention en toxicomanie (CIPTO), j’ai éventuellement poursuivi des études universitaires en travail social. Je dirige depuis maintenant huit ans la Maison d’hébergement Pour Elles Des Deux Vallées.
C’est grâce à La Cité et à des professeurs comme Nancy Bélanger que j’ai trouvé ma voie.
Travailler dans le « communautaire » est vraiment gratifiant, et plus de 20 ans après avoir complété le programme, je continue à mettre à profit mes apprentissages sur une base quotidienne. Les milieux communautaires et policiers sont très complémentaires et peuvent mener à un changement social encore plus important quand ils partagent une approche et une vision communes.
Des diplômés de qualité
Une maison d’hébergement comme la nôtre embauche régulièrement de jeunes diplômés en services policiers, notamment pour informer et sensibiliser ces futurs policiers. Nous accueillons aussi des étudiants des programmes de Techniques de réadaptation et de justice pénale et de Techniques de travail social.
Le bilinguisme des étudiants de La Cité est un réel atout pour un organisme comme le nôtre. De plus, le personnel enseignant constitué de professionnels qui baignent dans le milieu et l’aspect très « pratique » de la formation font en sorte que les diplômés sont très bien préparés aux réalités du marché du travail.
L’importance de s’impliquer
S’il y a une chose que ma carrière m’a démontrée, c’est qu’il est important de s’impliquer.
Au fil du temps, j’ai siégé sur différents comités et je me suis impliquée dans plusieurs initiatives, telle que les projets d’initiation à la coopération internationale d’Amitié Gatineau-Monde. J’agis aussi comme mentore Academos depuis déjà une dizaine d’années, ce qui me permet de rester connectée et de partager mon expérience avec des étudiants.
Le milieu communautaire n’est pas pour tout le monde. Il faut être prêt à faire preuve d’initiative et de créativité et à opérer plus souvent qu’autrement sans cadre précis. Mais quiconque fait preuve d’ouverture et de curiosité et veut faire une différence y trouvera son compte à n’en point douter.
