Tous les chemins mènent à… Google !

Chaque mois, le secteur Philanthropie · Diplômés de La Cité vous propose de découvrir le parcours de donateurs, diplômés et membres de la communauté de La Cité.

Christian Daoust

Par Christian Daoust

J’avais 6 ans lorsque j’ai eu mon premier ordinateur, un Commodore VIC-20. Mon intérêt pour l’informatique s’est alors vite transformé en réelle passion. J’ai ainsi passé une grande partie de ma jeunesse à apprendre à coder et à programmer, et à déconstruire des ordinateurs pour mieux en comprendre le fonctionnement.

Pour le petit gars d’Orléans que j’étais, choisir le programme de Technologies des télécommunications (aujourd’hui Technologies des systèmes informatiques – Cybersécurité et réseautique) de La Cité était un « no-brainer » [1] lorsque j’ai terminé mes études à l’École secondaire Garneau. Je recherchais une formation plus pratique que théorique, et la cybersécurité et la réseautique étaient des sujets qui m’intéressaient beaucoup.

Des débouchés riches et nombreux

Je me rappellerai toujours de Michel Singh. C’était un prof enthousiaste. Sa passion contagieuse m’a d’ailleurs encouragé à redoubler d’ardeur et à m’impliquer encore plus dans mes études. C’est aussi grâce à lui si j’ai eu la chance de retourner à La Cité à plusieurs reprises quelques années plus tard afin de rencontrer les étudiants et témoigner de mon expérience.

Mon passage à La Cité m’a permis d’effectuer deux stages vraiment intéressants : un chez Telesat, où j’ai eu la chance de travailler à un projet de télémédecine pour desservir le Nord canadien, et un autre dans une firme de robotique, où nous testions un « robot-épouvantail » qui détectait les oiseaux susceptibles de détruire les récoltes de raisins d’un vignoble.

« Dans mon programme à La Cité, j’ai également accédé à de la formation pour obtenir la certification CCNP du Cisco Networking Academy, qui m’a offert une réelle plus-value et les compétences nécessaires pour démarrer ma carrière. »

Ces expériences m’ont ainsi mis sur la bonne voie et m’ont fourni le petit boost de confiance dont j’avais besoin pour la suite : un emploi de spécialiste de réseaux chez Magma Communications, un fournisseur de service Internet, qui fut suivi d’une longue carrière dans diverses organisations, notamment au sein de la fonction publique fédérale.

Élargir sa sphère d’influence

Depuis 2020, c’est toutefois pour le compte d’une entreprise privée que je travaille. J’occupe désormais le poste de chef des Services de ventes techniques pour le secteur public canadien chez Google Cloud, un emploi auquel aspirent de nombreux professionnels de l’industrie.

Aux yeux de certains, la culture d’une multinationale comme Google peut sembler à des années-lumière de celle du gouvernement. En réalité, notre approche demeure similairement la même puisqu’on travaille avant tout avec des humains, pour des humains. La principale différence est que mon rôle m’amène désormais à desservir une cinquantaine d’organisations plutôt qu’une seule, soit des clients de Google de nature gouvernementale ou œuvrant dans les secteurs de la santé et de l’éducation.

Comme je suis un grand curieux et très créatif, ceci me donne l’occasion d’élargir à la fois mes connaissances et ma sphère d’influence.

Le sujet de l’heure : l’intelligence artificielle

Depuis quelques temps, l’intelligence artificielle (IA) est sur toutes les lèvres, même s’il s’agit d’un sujet auquel s’intéresse des entreprises comme Google depuis très longtemps. Je m’assure donc de sensibiliser les gens sur les opportunités et les défis que pose l’IA pour le monde du travail.

Par exemple, l’IA nous permet d’augmenter la productivité en automatisant des tâches simples, ce qui donne l’occasion aux équipes de se concentrer sur des tâches à plus grande valeur ajoutée, tout en améliorant leur satisfaction et leur sentiment d’accomplissement.

Dans certains milieux, l’IA permet aussi de générer des retombées importantes pour la société. Pensons notamment au domaine médical, où la technologie peut accélérer un diagnostic et donc sauver des vies.

Dans un tel contexte, je m’attarde à partager mes apprentissages et mon expérience auprès de différents auditoires, que ce soit comme conférencier à des événements comme The Data Effect ou ceux du Réseau de la fonction publique, ou comme juge du Garage Démarrage du Carrefour de l’entrepreneuriat de l’Université d’Ottawa.

 


La série qui a tout déclenché :

Star Trek, sans aucun doute! Très jeune, je regardais religieusement cette série bien connue où la science-fiction rencontre la technologie.

Ce que je fais dans mes temps libres :

J’enseigne les arts martiaux !

Comme dans la vie de tous les jours ou au travail, les arts martiaux exigent qu’on maîtrise les bases avant de passer à l’échelon supérieur, qu’on se fixe des buts et qu’on fasse preuve de patience.

Des livres qui m’inspirent :

Les Principes du succès, de Ray Dalio, qui aborde des concepts comme le leadership et l’éthique dans un contexte de gestion, ainsi que On Intelligence de Jeff Hawkins, un livre que je lisais à l’époque de La Cité et qui traite des opportunités pour les machines de mieux répondre aux besoins des humains.

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