Pauvres métiers spécialisés : des salaires de 75 000 $ en moyenne comparativement à une dette universitaire, et encore boudés !

les métiers spécialisés

Malgré toutes ces années, toutes ces démonstrations de succès de la part d’électriciens, de plombiers, de soudeurs, de charpentiers-menuisiers, de praticiennes du développement de l’enfant et de nombreux autres, il faut se battre afin de convaincre notre jeunesse, et pire, leurs parents, à l’idée de penser aux métiers spécialisés comme domaine d’études afin de bien gagner sa vie au lieu de décrocher un baccalauréat universitaire parfois hors de prix pour la famille moyenne. Pourtant, plusieurs de nos anciens apprentis maintenant certifiés travaillent à leur propre compte et possèdent leur petite entreprise après quelques années à peine dans le domaine.

Un des constats que nous a laissés la pandémie de COVID-19 jusqu’ici, c’est bien celui où des secteurs remplis de bacheliers se sont écroulés, et que certains secteurs des métiers spécialisés ont doublé, presque triplé en croissance. Tous ces besoins en construction et en infrastructure, tels des résidences de soins longue durée, des hôpitaux, des écoles et plus encore, et qui reposent sur les épaules de la main-d’œuvre qualifiée peuvent être terrifiants à la veille du départ des « boomers » qui n’attendent que la relève pour filer vers une retraite paisible et combien méritée.

À l’heure actuelle, l’âge moyen d’un compagnon travaillant dans un métier spécialisé en Ontario est de 47 ans. Les employeurs souhaitent que davantage de personnes et de jeunes commencent leur carrière dans les métiers spécialisés. Les nouveaux arrivants peuvent également occuper ces postes, appuyés d’une bonne formation à cet effet ou d’une reconnaissance de leurs titres de compétences étrangers.

Quelle sensation désagréable lorsque nous avons un besoin urgent de faire appel à un plombier, à un technicien pour notre unité d’air climatisé en panne, à une technicienne en mécanique automobile et que nous n’arrivons pas, dans un délai raisonnable, à trouver ce travailleur qualifié. Ayant préalablement réussi son programme d’apprentissage de l’Ontario en décrochant son Certificat de qualification professionnelle suivi du programme Sceau rouge pour certains métiers plus complexes, ces certifications sont un gage d’un travailleur hautement qualifié et qui répond aux compétences selon les normes canadiennes et ce, à une fraction du coût d’un baccalauréat universitaire.

Sur les 15 emplois les plus en demande au Canada en 2021 et selon Randstad à ce jour, nous comptons les soudeurs, les journaliers, les chargés de projets et les techniciens en génie électrique. Nous avons la chance de compter sur des programmes de préapprentissage annuels et financés par le gouvernement de l’Ontario, des programmes d’apprentissage pertinents jumelant le travail et les études et nos programmes postsecondaires qui constituent une excellente façon de décrocher un diplôme d’études collégiales de l’Ontario et d’obtenir une préparation méthodique et pratique afin d’exercer un métier spécialisé.

Que ce soit à notre campus de Hawkesbury pour les métiers industriels et moteurs, au Centre des métiers Minto – campus Alphonse-Desjardins à Orléans ou à notre campus principal d’Ottawa, de plus en plus d’adultes s’inscrivent à La Cité dans un programme du secteur des métiers spécialisés – construction et mécanique. L’attrait du travail à l’extérieur, de manipuler de l’équipement de plus en plus sophistiqué afin d’accomplir un travail anciennement plus manuel, et la fierté de faire partie des bâtisseurs de demain sont des conditions de travail attrayantes, sans compter les salaires élevés, surtout lorsqu’on doit réorienter son emploi rapidement.

L’aide d’un programme pouvant financer leurs études jusqu’à concurrence de 28 000 $ comme Deuxième carrière est une chance inouïe à ne pas manquer présentement, d’autant plus que le gouvernement de l’Ontario vient tout juste d’assouplir les règles d’admission afin de les rendre beaucoup moins complexes et plus rapides pour combler les nombreux emplois disponibles le plus vite possible.

Finalement, les nouveaux arrivants doivent aussi comprendre que le domaine des métiers spécialisés n’est pas futile. Bien au contraire : La Cité des affaires met tout en œuvre afin d’aider ceux-ci à se familiariser avec le domaine de la construction, par exemple avec le programme relais ayant comme nom PAMCI-construction, qui offre 206 heures de formation et d’ateliers pratiques afin de comprendre le milieu et les réglementations de l’Ontario. Des formations afin de développer de solides stratégies de communication canadienne pour fins d’entrevue, de stage, de réseautage et d’emploi qui incluent un stage d’une durée de 140 heures. Une visite virtuelle de nos installations techniques vous enchantera.

Qui a dit que les métiers spécialisés étaient un choix de deuxième ordre après celui de réussir à l’université et d’en sortir avec une dette souvent substantielle? Personne? C’est bien!

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