Les Visages de La Cité – Techniques des services policiers

Les Visages de La Cité

Je suis originaire de la Rive-Nord de Montréal mais j’ai beaucoup déménagé lorsque j’étais jeune. Lorsque je suis arrivé au secondaire, j’ai eu un choc culturel. J’ai déménagé à Cornwall et j’y ai découvert l’univers franco-ontarien. Venant d’une famille entièrement québécoise, j’ai dû m’adapter à la langue et à la façon de penser de mon nouveau chez-moi. Je réussi à m’intégrer assez bien. Je touche à tout au secondaire : football, improvisation et théâtre. C’est là que j’ai découvert que j’avais de l’entregent et que j’aimais communiquer avec les autres. Je suis quelqu’un de rassembleur qui amène pleins d’idées mais qui ne veut pas être le boss, mais plutôt un leader.

Cela m’a mené au collège en journalisme. Cependant, après mon stage, j’ai réalisé que ce n’était pas pour moi. J’aimais me déplacer et rencontrer le monde pour raconter leur histoire mais ce n’était pas l’essentiel de cette carrière. Je me suis aussi essayé comme conseiller financier. Pas trop heureux dans cet emploi, j’ai eu plusieurs signes qui se sont alignés que je devais changer de voie. Plusieurs personnes sans connections les unes aux autres m’ont dit qu’ils me voyaient être policier. Je suis donc allé dans une soirée d’information de la Gendarmerie royale du Canada et je me suis lancé dans la carrière de renforcement de la loi.

Depuis, je me donne à fond et je suis mon but. Je m’épanouis et j’ai beaucoup de plaisir. J’ai tellement la passion pour ce domaine que cela m’a amené à m’impliquer au sein du programme. Grâce à cela, je me suis démarqué et j’ai trouvé un emploi comme agent de la paix dans un parc provincial. Le fait d’être francophone a joué en ma faveur. Les francophones sont recherchés dans ce métier. Maintenant j’aide aussi au recrutement de futurs étudiants. C’est quelque chose que j’aime bien faire, c’est-à-dire démontrer que la police, ce n’est pas seulement un mur de brique non impliqué dans la communauté mais que ce sont de vraies personnes avec une conscience et une âme.

Ma famille et moi avons vécu un moment difficile l’été dernier. Un proche a eu une maladie et ce fut un coup dur pour nous. J’ai été présent pour ma famille. Je voulais lui donner de bonnes vibrations. Malgré tout ça, je suis poussé par mes parents qui m’ont toujours appuyé. Ma mère m’a dit qu’un jour je serais récompensé pour tout le travail que j’accompli autour de moi et dans ma passion.

J’espère entrer au sein du corps policier à la fin de mes études. Être policier communautaire ou policier de relations avec les médias serait un rêve. Je veux démontrer qu’un policier n’est pas juste là quand ça va mal, et qu’il joue un grand rôle de prévention.

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