On a tous une histoire – Maini nous raconte la sienne

Maini Guisimo

Savoir oser pour s’exposer à de nouvelles possibilités

Immigrer dans un nouveau pays n’est pas chose facile. Surtout quand on arrive en plein milieu de l’hiver! Le déracinement, la perte de ses repères, il s’agit d’un défi important.

En même temps, on peut approcher le tout avec optimisme en se disant qu’il s’agit de l’aventure d’une vie. C’est en tout cas la perspective que j’ai choisie d’adopter lorsque je suis arrivée au Canada en 2016, sachant que je suis une personne joviale qui tend à voir les bons côtés.

Des professeurs à l’écoute

Je me suis vite inscrite à La Cité, d’abord au programme FLAP en éducation à la petite enfance. Or, il ne m’a pas pris beaucoup de temps avant de me rendre compte que je souhaitais en fait poursuivre sur la voie du travail social que j’avais déjà empruntée dans mon pays via mes études et mon travail auprès de jeunes filles pour une ONG. Le programme de Techniques de travail social m’a ainsi été chaudement recommandé.

Ce qui m’a le plus frappé, c’est l’engagement des professeurs et leur désir de nous aider. Si on a une question, pas la peine de s’enfarger dans les formalités; les gens sont accessibles et à l’écoute, et on nous répond en toute convivialité.

Je me suis aussi fait un devoir d’observer – observer les gens, observer mon environnement, pour mieux comprendre cette nouvelle réalité qui faisait désormais partie de mon quotidien.

Une transition réussie

Je crois humblement que mon approche m’a fortement aidée à m’adapter et à progresser, sur les plans personnel et professionnel.

Pendant mes études, j’ai travaillé au Bureau des admissions et du registraire (BAR). Mon diplôme m’a ensuite permis d’être embauchée par La Boussole pendant trois belles années, un emploi fascinant qui m’a fait découvrir une autre facette du travail social et qui m’a beaucoup apporté.

Je suis maintenant de retour au BAR, où j’occupe le poste d’appui à l’admission internationale et traite les demandes d’admission d’étudiants internationaux. Je me sens particulièrement utile dans cet emploi car j’oriente, aide et interagis avec des aspirants étudiants dont je comprends les réalités. Qu’ils proviennent d’une province lointaine ou d’un pays d’outre-mer, mon expérience passée d’étudiante et de nouvelle arrivante me permet de me mettre dans leurs souliers et de les guider pas-à-pas, anticipant souvent leurs questions sans qu’ils aient à les poser et comprenant la réalité et les obstacles auxquels ils peuvent faire face.

J’espère ardemment continuer à travailler dans le milieu de l’éducation et du social pour soutenir de mon mieux les étudiants de demain. Mieux encore, peu importe où ma carrière me mènera, j’aspire à sensibiliser les milieux institutionnels et gouvernementaux et à travailler à l’élaboration de mesures et de procédures mieux adaptées aux besoins de la clientèle.

Nous avons tous un rôle à jouer afin de rendre l’éducation encore plus accessible, et je suis convaincue que c’est à force d’efforts et d’échanges que nous pouvons y arriver.

Si je n’ai qu’un seul conseil à donner aux étudiants, c’est d’oser.

Osez vous diriger vers des portes fermées car c’est la seule façon que vous arriverez à les faire ouvrir toutes grandes et ainsi vous exposer aux possibilités!

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