Les Visages de La Cité – Journalisme
Aujourd’hui c’est le Visage de La Cité du mois ! On adore cette série et vous ? Un grand merci à cette étudiante qui a accepté de partager son histoire avec nous et avec vous.
Je suis originaire de Kinshasa, au Congo. J’y ai vécu les dix premières années de ma vie. J’ai ensuite vécu pendant 13 ans en Belgique, où j’ai dû m’intégrer à une nouvelle culture pour la première fois. La deuxième fois, c’était à l’hiver 2018 lorsque je suis arrivée au Canada. Ayant grandi dans deux pays différents, je croyais que cela serait un handicap à mon intégration au Canada. Cependant, cela m’a aidée à être à l’aise dans tous les milieux.
Arrivée au Canada, je me dirigeais pour étudier en administration des affaires, mais des contraintes ont fait que je me suis dirigée en journalisme. Je n’avais jamais pensé devenir journaliste auparavant, car en Belgique c’est un domaine assez élitiste. Je faisais simplement cela pour le plaisir. Par contre, j’ai remarqué qu’ici, on donne la chance à tout le monde. Cela m’a permis de m’impliquer au niveau communautaire et d’acquérir de l’expérience sur un plateau à TV Rogers. J’ai pu m’amuser et m’engager dans le rôle de journaliste. Ensuite, j’ai fait un stage à TFO en travaillant pour ONFR+, leur plateforme multimédia qui suit l’actualité francophone ontarienne. J’ai eu la chance d’écrire beaucoup d’articles et maintenant, je suis sur appel pour eux. En ayant cette expérience, cela m’a ouvert encore plus de portes. Je suis devenue chroniqueuse culturelle à MAtv. Je rencontre plein de monde de la scène artistique et j’ai la chance de les interviewer.
Après avoir été lauréate du deuxième prix à un concours de reportage à La Cité, j’ai reçu une offre de stage inimaginable. Radio-Canada m’ont contactée pour que je fasse un stage chez eux. Au début, je n’y croyais pas. Je pensais que c’était une blague. Je suis super excitée et fière de commencer ce stage. Aller dans une société prestigieuse comme celle-ci me procure une peur, mais une bonne peur qui me permettra de me donner à fond. Je suis reconnaissante d’avoir cette grande chance.
Par la suite, j’irai à l’université pour approfondir mon métier, mais surtout pour voir la vie et le métier sous un autre point de vue. En voyant différemment le métier, je crois que cela m’aidera à devenir une meilleure journaliste. J’estime faire le métier pour un certain temps et changer plus tard, car la vie familiale en est affectée la plupart du temps. Les heures innombrables et les déplacements peuvent être difficiles. Je veux prendre ma force d’être à l’aise dans tous les milieux pour m’épanouir comme journaliste et parcourir le monde. Mon but pour l’instant est d’être reporter internationale. Ensuite, on verra où je pourrai tenter ma chance.
