Les Visages de La Cité – Administration des affaires – marketing

Les Visages de La Cité

Je viens d’une famille de deux enfants et je suis chanceuse parce que nous avons un bel esprit familial. L’importance qu’on accorde à la famille, c’est une valeur ancrée en nous. Mon père vient d’une grande famille et cela a joué un grand rôle dans ma vie. Les voyages en France pour aller visiter la famille du côté de ma mère ont aussi façonné cet esprit familial. J’ai grandi et je vis encore sur la ferme familiale, en plein cœur d’Orléans. C’est une entreprise dont mon frère prendra la relève dans quelques années. On me demande souvent si je vais, moi aussi, travailler sur la ferme. Ces questions ne viennent pas de mes parents, mais bien des gens de mon entourage. Ayant peur du jugement, cela me met beaucoup de pression. Je suis quelqu’un qui veut se donner à 100 % et je suis dure avec moi, surtout car je veux bien paraître aux yeux des autres.

Au secondaire, je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire. En assistant à des cours plus spécialisés dans le domaine des affaires, j’ai eu la piqûre du domaine. On m’encourageait fortement à poursuivre des études universitaires parce que c’était la « bonne » chose à faire. L’idée que l’université soit mieux que le collège a rapidement été contredite lorsque j’ai parlé à une professeure au collège. Elle m’a expliqué que le collège était plus pratique et que je pourrais expérimenter concrètement le domaine des affaires. Donc j’ai choisi de poursuivre des études en marketing et ce qui me passionne à propos de ce sujet est de comprendre le comportement du consommateur.

Une autre raison pourquoi j’ai décidé d’étudier au collège est que je me suis fait approcher par l’entraîneur de l’équipe de volleyball pour assister aux essais de l’équipe. Dès la première année, j’ai été nommée cocapitaine. J’apportais quelque chose de rassembleur grâce à mon leadership. Je suis vraiment timide, je ne cherche pas nécessairement ce genre de rôle et drôlement, on apprécie mon leadership.

En m’impliquant au collège, j’ai rencontré des gens et j’ai pu, par ces connaissances, décrocher un poste d’employée étudiante. Comme je n’avais que travaillé dans l’entreprise familiale, cela m’a sortie de ma zone de confort. Je me mets de plus en plus au défi et je sors de plus en plus de ma zone de confort. Je veux aller au-delà de mes peurs et dire oui à des expériences auxquelles j’aurais dit non auparavant. Cela m’apporte du bien et je crois que cela est bon pour moi.

Je termine mon programme cette année et je ne sais pas ce qui suivra. Qui sait? Peut-être que j’irai aider à la ferme avec mes connaissances en marketing? Peut-être que j’irai explorer encore plus le domaine pour lequel j’ai eu la piqûre? Mais je sais que la ferme sera toujours là et que je serai toujours appuyée par ma famille dans mes décisions. Il y a cependant une chose dont je suis certaine, c’est que je vais continuer à dire oui et à sortir de ma zone de confort. J’ai hâte de voir où cela me mènera!

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