Fête et tradition : La Saint-Valentin
Cœur, Cupidon et chocolat : voilà, pour bien des gens, les trois « C » essentiels à la Saint-Valentin.
Chocolat : il contient la phényléthylamine, une peptide de l’amour, que l’humain produit en grande quantité lorsqu’il est amoureux. Une raison de plus d’en consommer… Cœur : le 14 février donne lieu à une multitude de soupers au restaurant et d’escapades en amoureux, mais c’est aussi le jour où on célèbre l’amour en général. Les écoliers préparent de petits mots pour celui ou celle qui fait battre leur jeune cœur et ils confectionnent de belles cartes pour leurs parents. Envoyer et recevoir des lettres d’amour est une tradition qu’on souhaite conserver! D’ailleurs, on peut apposer un cachet postal bien spécial sur ces envois en les faisant transiter par le village de Saint-Valentin, au sud du Québec. Cupidon : dieu romain de l’amour, cet enfant potelé et ailé demeure un symbole très courant de la Saint-Valentin. Si Cupidon vous atteint d’une flèche tirée de son carquois, la légende veut que vous tombiez amoureux de la première personne que vous verrez!
Un prêtre prénommé Valentin pourrait bien être à l’origine de ce fameux anniversaire du 14 février. Au IIIe siècle de notre ère, ce cher Valentin bénit l’union de Romains malgré l’interdiction de l’empereur Claude II. Ce dernier avait aboli le mariage, qu’il voyait comme un frein au recrutement de soldats. L’entêtement de Valentin à célébrer des mariages lui coûta sa tête, vers l’an 270! Il fut canonisé et, au Ve siècle, le 14 février devint la journée du saint Valentin. Cette date coïncide avec les fêtes romaines abolies par le pape de l’époque : les lupercales, qui se déroulaient en l’honneur de Lupercus, « le dieu-loup », dieu de la fécondité. Ces célébrations visaient à assurer la fertilité des troupeaux et annonçaient la saison des amours de toute espèce animale. Un rituel consistait, pour les hommes, à tirer au sort le nom d’une femme qui deviendrait sa compagne pour l’année à venir. Un jeu de hasard pour le moins risqué, qu’il vaut mieux ne pas perpétuer en ce XXIe siècle qui prépare déjà suffisamment de surprises!