Découvrez la culture autochtone avec Lorraine Séguin

Laurence, étudiante et Lorraine, responsable des services PNMIC’est avec grand plaisir que j’ai eu la chance de rencontrer Lorraine Séguin, une femme merveilleuse qui en a énormément à raconter au sujet des peuples des Premières Nations, Métis et Inuit (PNMI). 

Titulaire d’une maîtrise en criminologie de l’Université d’Ottawa, Mme Séguin a notamment travaillé en milieu carcéral. Dans le cadre de ces fonctions, elle a été placée en contact avec des détenues autochtones et a ainsi pu faire face à leur réalité. Plus tard, elle a réorienté sa carrière dans l’enseignement, notamment comme professeure en Techniques de réadaptation et de justice pénale à La Cité. 

Aujourd’hui, elle œuvre toujours à La Cité mais y agit comme agente de développement communautaire responsable des étudiants issus des peuples des PNMI. Essentiellement, son rôle est d’offrir un appui à ces étudiants, que ce soit pour les aider à reprendre contact avec leurs coutumes et leurs croyances ou en retraçant leur cheminement culturel, le tout dans le but de les aider à comprendre leur réalité. Elle s’est aussi donné comme mission de sensibiliser la communauté collégiale face à la réalité autochtone à l’aide d’activités et de présentations spéciales. 

On peut dire que Lorraine Séguin est une personne toute désignée pour occuper un tel poste puisqu’elle a découvert, à l’âge de 40 ans, qu’elle était Métisse. Le fait d’avoir enfin découvert ses racines lui a fait comprendre plusieurs choses sur sa vie, dont la façon dont elle a été élevée et le fondement des croyances ancrées en elle. 

Pratique d'un smudge, main avec plume d'oiseau, sauge qui fume et coquillageLors de ma rencontre avec elle, j’ai eu la chance de faire un smudge. Le smudge est une cérémonie de purification exclusive à la culture autochtone. On peut le voir comme une période de recueillement avec soi-même ou de méditation pour réduire notre stress. Cette cérémonie comprend plusieurs éléments comme du tabac, de la sauge blanche, du foin et du cèdre. 

Afin d’en apprendre davantage au sujet de la culture autochtone et de ses valeurs, n’hésitez pas à passer voir Lorraine Séguin au H1030. Elle se fera un plaisir de vous accueillir. Vous pouvez aussi participer aux activités et présentations qui se tiennent au Collège. Pour plus d’info, vous pouvez consulter le http://pnmi.collegelacite.ca/. 

En terminant, meegwetch à Lorraine Séguin pour le temps qu’elle m’a accordé!

  

Saviez-vous que?

  •  La Cité offre des bourses destinées exclusivement aux étudiants autochtones francophones de l’Ontario.
  • Le mot Inuit est déjà au pluriel. Il ne faut pas ajouter de « s ». On dit plutôt un Innuk.
  • Dans les communautés autochtones, le taux de suicide est plus élevé que la moyenne.
  • PNMI signifie Premières Nations, Métis et Inuit.
  • Les réserves autochtones ont été créées par le gouvernement et non choisies par les communautés.
  • Meegwetch veut dire « merci » en algonquin.

 visage de laurence paquetteCet article est une contribution de Laurence Paquette, étudiante en Relations publiques à La Cité.

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